HISTORIQUE

La Société des Sciences Naturelles et de l’Enseignement Populaire a été créée en 1891 par Eugéne Prothière (1864-1925). Pharmacien, herboriste, officier de la Légion d’Honneur, il fut une figure emblématique de Tarare. En 1900, son secrétaire général annonce la création d’un « comité des travaux historiques et archéologiques », branche de cette société. Plus tard, existera une Société des Amis des Monts de Tarare.

En sommeil entre 1946 et 1952, date à laquelle Messieurs Dolet, Thevenin et Bérerd, découvrent au mont Crépier à Affoux, un tumulus de 1,50 m de haut avec le squelette d’un chien de l’époque néolithique. (Transféré ensuite au musée St Pierre à Lyon, actuellement le musée des Beaux-Arts) Le 23 octobre 1965, à l’initiative d’une reine des Mousselines, Claudette Maisse, nait la Société d’Histoire et d’Archéologie des Monts de Tarare.

C’est un lieu de rencontre pour la connaissance du patrimoine régional et les buts de la Société sont :
-réunir toute la documentation possible et diffuser les résultats de ses travaux par des conférences et des expositions.
-assurer aux jeunes une formation archéologique par des cours et des travaux sur les chantiers de fouilles.

Le siège est alors situé au 5 rue de la République et la cotisation annuelle est fixée à 5 francs. Une petite brochure « A la découverte de Tarare » est diffusée au prix de 5 francs. Lors de la démolition partielle de l’église saint André, entre 1963 et 1967, on découvre la présence d’ossements dont un chapelet en os, qui figure actuellement dans l’inventaire de notre Société. Toutes les énergies se mobilisent et les fouilles commencent.
Les recherches se divisent en deux périodes :
-Celte (lieux des Salles, le Crépier) -Gallo-Romaine (Miolan)
Le site de Miolan a été découvert par Vincent Durand, et serait l’antique cité Gallo-Romaine de Médiolanum. Une première exposition archéologique a lieu en janvier 1967 à l’atrium du théâtre municipal. Le siège de la Société est transféré au 75 rue de la République en octobre 1967.

En 1969, une prospection a lieu au Taret et à Affoux. On y découvre des tuyaux de terre formant une longue canalisation, des briques romaines et des tessons de poterie sigillée. 45 personnes travaillent dans ce périmètre. Cette même année, à l’initiative du sculpteur Louis Josserand, une stèle commémorative est élevée à Joux au lieu -dit de la Chapelle. C’est ici que se rencontrèrent François 1er et Jacques d’Ecosse en 1536.
En février 1974, les fouilles au Miolan s’arrêtent.

Le 6 février 1978 une commission mixte des affaires culturelles présente au conseil municipal deux projets se rapportant à la restauration et à l’aménagement de la prébende des Martin située au 15 rue du Château, datée du XVème siècle. L’idée étant d’affecter la tour à un usage de musée archéologique, historique et de bibliothèque. En 1981, la société comprend une centaine de membres et commence des fouilles au Charpenay.

En janvier 1982, la Société s’installe provisoirement à l’école publique primaire de la rue Stéphane Dalud. Dans cette école, un mini-musée est créé pour tisser un lien intellectuel entre la Société et le corps enseignant, afin de leur permettre de faire découvrir aux élèves les origines de l’histoire de la région. En 1984, la réunion de pièces intéressantes d’archéologies va avoir pour effet la pose de vitrines dans les locaux de la tour qui devient le siège de la Société ainsi qu’un musée d’histoire et de traditions populaires des Monts de Tarare.

La Société édite son premier bulletin annuel, qui sera suivi de bulletins réguliers jusqu’à aujourd’hui.

Généalogies, biographies, légendes, histoires vraies locales ou régionales, grandes et petites histoires, poèmes, humour, tout y trouve sa place pour le plus grand plaisir du lecteur.

En 1987, la Société modifie sa raison sociale et devient la Société d’Histoire et d’Archéologie des Monts de Tarare, entérinant ainsi l’arrêt des fouilles et la préférence par défaut, donnée à l’histoire.

En avril 1993, Jo Lespinasse, historien, présente son premier exemplaire de « la mémoire de Tarare ». Rappelant les origines de la ville, il fait commencer cette mémoire à l’époque de la révolution française.

En 2004, une antenne de la Société Généalogique du Lyonnais et du Beaujolais, installée à Lyon, intègre nos locaux et notre Société.

Nous devenons alors la Société d’Histoire, d’Archéologie et de Généalogie des Monts de Tarare.


Buste Eugéne Prothiére

Fouilles archéologiques

Société des sciences naturelles

Stéle François 1er