LES MONTS DE TARARE

Au nord-ouest du département du Rhône, les Monts de Tarare, sont la zone sud des Monts du Beaujolais, et constituent la ligne de partage des eaux entre l’Atlantique et la Méditerranée.
Entourée par des crêtes boisées, Tarare étale son étoile dans le creux des vallées, au confluent des vallées de la Turdine et du Taret.
Elle conserve de son passé Moyenâgeux, le quartier du Château qui comporte l’église St André et un donjon entouré de murs qui fut le vingtain du prieur de l’abbaye de Savigny, connu aujourd’hui sous le nom de « la Prébende des Martin ».
Le centre André Malraux occupe une partie du site de l’ancien couvent des Capucins.
Au Moyen-âge, Tarare et ses alentours connut une activité minière importante grâce à Jacques Cœur et à la famille Baronnat.
Plus tard, Tarare devint un centre textile, d’abord par sa culture du chanvre, puis son tissage du coton et enfin par la Mousseline au XVIIIe siècle, grâce à Georges-Antoine Simonet (1710-1778) qui en assura la célébrité.
Après la première guerre mondiale, l’industrie textile s’est orientée vers la décoration de l’habitat : voilages, rideaux ; tentures, couvre-lit, nappes de table … D’une façon générale, tout ce qui fait le linge de maison.
Depuis, la région de Tarare a su diversifier ses activités industrielles.
Les broderies, les revêtements de sol Taraflex, aujourd’hui Gerflor, sont connus dans le monde entier. Les salaisons sèches font partie du patrimoine alimentaire national.
Le chantier naval Meta a construit des voiliers et des bateaux pour des personnalités bien connues du grand public, et plusieurs activités de mécanique de précision se sont établies dernièrement à Tarare.
La Fête des Mousselines, unique au monde, a lieu tous les 5 ans. (Les années 0 et 5)
Elle commémore ce glorieux passé industriel. A cette occasion, la ville se pare de milliers de mètres de voiles qui forment des dômes et des guirlandes multicolores.
Depuis 1960, Tarare est jumelée avec la ville Allemande d'Herrenberg située dans le Bade-Wurtemberg.